Tout savoir sur la via ferrata

Plus exigeant que la randonnée de montagne et plus accessible que l’escalade, la via ferrata est un moyen incroyable de gravir les montagnes en faisant le plein de sensations fortes à chaque barreau. Faisons donc un petit tour d’horizon de cette pratique sportive riche en adrénaline :

Histoire de la via ferrata :

Historiquement, la pratique de la via ferrata est d’origine italienne, d’où son nom d’ailleurs. Les premières via ferrata ont vue le jour dans le massif des Dolomites pendant la première guerre mondiale. Ces voies verticales tracées sur des parois escarpées servaient alors à acheminer hommes, artillerie et munitions. En France il faudra attendre 1988 pour voir apparaitre la toute première via ferrata dans la vallée de Freissinière, dans le massif des écrins. Cette nouvelle façon de découvrir la montagne a vite été plébiscitée. Le monde des grimpeurs devenait, un peu, accessible au commun des mortels. Depuis cette date les via ferratas ont fleuries un peu partout dans le pays avec plus de 200 itinéraires disponibles.

Définition d’une via ferrata :

Par définition, une via ferrata est un itinéraire de montagne rocheux équipé de marches métalliques aussi appelées échelons et d’un câble de vie. Les via ferrata modernes peuvent être agrémentées en plus de ponts de singe, de ponts népalais, de poutres, de passerelles, d’échelles et de tyroliennes, tous plus vertigineux les uns que les autres.

Quelle est la différence entre un pont de singe et un pont népalais ?

On se pose souvent cette question face à ce type de pont : est-ce un pont de singe ou un pont népalais ? Quoiqu’il en soit, il faudra le traverser mais parlons un peu technique :

Le pont de singe ne dispose que de 2 câbles : un pour les pieds, un pour les mains. On se retrouve ainsi en déséquilibre soit vers l’avant soit vers l’arrière.

Le pont népalais, lui, est davantage fait pour porter des charges. Il est donc composé de 3 câbles : 1 pour les pieds et 2 pour les mains. On peut ainsi plus facilement maintenir la posture verticale.

Ci dessous deux exemples qui illustrent bien la différence entre les deux types de ponts :

Quel matériel est nécessaire pour faire une via ?

Pour partir à l’aventure dans une via ferrata il est important d’être correctement équipé. Il faut en effet un équipement complet d’assurage pour via qui se compose d’un baudrier d’escalade et d’une longe double à absorbeur de choc. Cette longe est spécifique à la pratique de la via ferrata. Elle est munie d’un système très spécifique qui permet d’absorber l’énergie pendant la chute. Sans cette longe de via ferrata, les chutes seraient tout simplement mortelles. Il n’est donc pas possible de faire l’impasse sur ce type de longe et il est formellement interdit d’utiliser une longe statique de type escalade qui elle est faite pour se vacher à point sans aucun effort de chute.

En plus du duo baudrier et longe de via ferrata il faudra prévoir un casque de type escalade car les autres grimpeurs ou même les animaux du coin peuvent facilement faire tomber quelques pierres.

Vous pouvez également compléter votre tenue par une paire de gants de via ferrata qui laisse dépasser le bout des doigts pour un maximum de dextérité mais qui limite le frottement de la peau sur les barreaux ainsi que les échardes métalliques qui peuvent survenir sur les câbles.

Côté chaussures prévoyez un modèle avec une bonne semelle de rando ou de trail car une chaussure trop molle typée ville vous fera vite mal au pied à chaque barreau.

Pour peaufiner votre équipement n’oubliez pas un petit sac à dos pour emporter avec vous un camelbak, une veste goretex et quelques barres de céréales.

Où trouver les topos avant de s’aventurer sur une via ferrata ?

Avant de se lancer tête baissée dans une via ferrata il est préférable de consulter le top de celle ci pour appréhender sa durée et sa difficulté. Sur internet vous trouverez tout ce qu’il faut le site spécialisé de la via ferrata : https://www.viaferrata-fr.net/

Vous pourrez également souvent trouver le topo voire même l’équipement technique auprès de l’office de tourisme du secteur.